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Sylvie, 40 ans, en instance de divorce a quitté son domicile
Mon mari et moi sommes en instance de divorce. Je suis sans
enfants, cela fait six mois que j’ai quitté mon domicile et j’ai choisi la
colocation surtout pour échapper à la solitude. Car, même lorsqu’un divorce se
passe bien, se retrouver seule dans une maison vide n’est pas évident. Mais
attention aux choix des colocataires ! Si l’appartement est petit, mieux
vaut avoir le même style de vie.
Il y a peu, je louais une chambre chez une amie. Mais elle
avait une vingtaine d’années de moins que moi et une carrière artistique, nos
horaires n’étaient pas vraiment compatibles. C’était très fatigant et j’ai fini
par m’en aller. Je n’avais pas non plus prêté attention à de petits détails qui
peuvent prendre de l’importance à la longue.
Comme par exemple la présence de plusieurs chats dans une
petite surface. Mais qu’on habite à deux, à trois ou plus, il n’y a pas de
secret : réussir sa colocation, c’est avoir l’esprit d’équipe tout en
conservant son indépendance…
Notre avis
Le cas de Sylvie est loin d’être isolé. On constate qu’après
40 ans les femmes sont plus tentées par la colocation que les hommes. A la
suite d’une séparation, elles ne semblent pas chercher l’âme sœur à tout prix
pour refaire leur vie tout de suite. Mais plutôt un lieu à partager entre
personnes ayant les mêmes attentes (respect, entraide, joie…), où chacun
conserve néanmoins son espace privé.
Source : Nous Deux n° 3422 du 29/01/2013