samedi 25 juillet 2015

COMMENT BIEN VIVRE EN COLOCATION ? NOS RÈGLES D'OR !

Vous venez de signer votre bail en commun : que l’aventure commence ! Pour que la maison du bonheur ne se transforme pas en « château des horreurs », il y a quelques règles d’or à respecter. Ne sous-estimez pas leur importance (si la colocation était un « long fleuve tranquille », cela se saurait) ! Mais pas de panique, avec nos conseils pour bien vivre sa coloc, vous pourriez même passer l’un des moments les plus mémorables de votre vie. Découvrez toutes nos astuces par ici :

Soyez sûr du choix de votre colocataire


Un très bon ami n’est pas forcément un très bon colocataire. Vivre à plusieurs, cela ne se décide pas à la légère, bien au contraire. Réfléchissez bien : quels sont les défauts que vous pouvez accepter chez l’autre ? Ceux sur lesquels vous ne voulez pas transiger ? Si votre futur colocataire rentre dans ces cases : foncez !


Communiquez pour tout, et tout le temps


Ne négligez pas la base de la communication. Lui dire « bonjour » ou « bonne journée » est impératif, même si vous vous êtes brouillés la veille. Cela contribue à bien vivre sa colocation.

Dès qu’un détail vous chagrine, parlez-en. Mais attention, si on peut tout dire à l’autre, il est impératif d’user de diplomatie ! Le but ? Que l’un et l’autre des colocataires se sentent en sécurité pour parler de ses ressentis à tout instant.


Instaurez des règles de vie


Pour que chaque coloc puisse se sentir bien, il faut impérativement instaurer des règles de vie. Et ce, dès le début de la colocation ! Ainsi, certains réflexes deviendront vite automatiques… : « toujours remettre en place les objets que l’on utilise », « Laisser sécher le tapis de douche après s’être lavé » etc…


Tenez des comptes


2€ par ci, 2€ par là… ça n’a l’air de rien comme ça, mais à la fin du mois, cela peut faire beaucoup. Il est donc primordial de tenir ses comptes à jour pour ne pas créer de tension. Une astuce colocation pour vous simplifier la vie ? L’application mobile gratuite Tricount, pour faire ses comptes ultra simplement entre amis.


Ayez de la tolérance et de l’ouverture d’esprit


C'est pas tout de trouver un coloc idéal, il faut surtout bien s'entendre une fois qu'on vit ensemble ! A moins que votre futur coloc soit également votre frère (avouez que ça simplifierait franchement les choses), celui-ci n’a pas été élevé de la même façon que vous. Essayez, par conséquent, de vous montrer tolérante envers lui. Si vous sentez que vous n’êtes pas d’accord sur un sujet majeur (la politique par exemple), évitez de mettre ce thème sur le tapis. Et rappelez-vous qu’il n’existe pas une vérité mais DES vérités.


Répartissez-vous équitablement les tâches


On ne vous le dira jamais assez : faites un PLAN-NING des tâches ménagères. Comme ça, pas de doute possible sur qui « était en charge de la vaisselle cette semaine ». Les principales tensions au sein d’une coloc sont généralement autour de la répartition des tâches ménagères. Veillez donc à ce que personne ne se sente lésé.


Laissez les parties communes propres


Entendons-nous bien. Vous faites ce que vous voulez dans votre chambre (enfin, du moins dans la limite du légal !). Mais les parties communes, comme leur nom l’indique, ne vous appartiennent pas entièrement.


Organisez-vous des diners tous ensemble


Un par semaine, ou même un par mois ! Mais il est important de garder un lien et une convivialité au sein de votre colocation. Avec de la complicité, vous passerez plus facilement sur certains petits détails qui vous agacent…

>>> Avec toutes ces astuces, vivre en colocation devrait être une expérience ultra fun et positive !

jeudi 23 juillet 2015

Qui vit en colocation ?

Très privilégiée par les étudiants, la colocation s’avère souvent être la solution économique et agréable pour quitter le domicile parental mais pour des raisons économiques de plus en plus de profils tendent à considérer ce moyen pour profiter de plus grandes surfaces habitables.
De plus en plus de profils différents s'intéressent à la colocation.
Concernant les loyers en colocation, on observe une poursuite de la hausse (2, 27 %) par rapport à la même période en 2014 soit un loyer moyen de 450 euros.

Sur le plan national, la hausse est plutôt globale. Paris reste la grande ville la plus chère, avec une hausse de 0,72 %. L’augmentation reste cependant disparate. Ainsi, à Marseille elle est très importante (6, 39 %), à Toulouse et à Lyon les hausses moins importantes sont respectivement de 2,44 % et 0,98 %. En revanche, à Nice, la colocation devient plus intéressante au trimestre 2015 avec une baisse du loyer de 0,21 %.

Des budgets en baisse

A l’inverse, du côté des budgets, la moyenne nationale diminue de 0,60 % à 499 euros, ce qui reste tout de même supérieur au loyer de référence à 450 euros. Les étudiants sont les locataires qui voient leur budget diminuer le plus (- 2, 62 %).
Au deuxième trimestre 2015, et comme chaque année en cette saison, la répartition par profil de la population des colocataires est en faveur des étudiants. Cependant, les observations faites depuis 2012 montrent que l’écart entre étudiants et actifs, se restreint et que les travailleurs sont de plus en plus nombreux. Les retraités, quant à eux, représentent toujours une infime minorité des colocataires.
"Pour ce 2ème trimestre 2015, le point négatif à retenir est la baisse globale des budgets, très certainement due à la conjoncture économique actuelle. De plus, nous observons aujourd’hui une nette augmentation des offres "location contre services" : elles représentent désormais près de 2 % des annonces à Paris notamment. Cependant, bien que les loyers en colocation continuent d’augmenter, ils restent toujours très inférieurs à
ceux pratiqués dans les locations traditionnelles (614 €). Le déséquilibre entre offre et demande (1 annonce pour 4 demandeurs en moyenne) prouve que la colocation est une forme de logement qui suscite, à juste titre, de plus en plus d’intérêt"
Source : Le Nouvel Obs

Insolite : En colocation avec une mamie de 90 ans !

Se mettre en colocation avec des petits vieux, on n’y pense pas assez mais ça a pourtant ses avantages. Un étudiant a choisi d’opter pour cette solution !Quand on finit par opter pour une colocation malgré ses risques, on s’imagine généralement partager un bout de son intimité avec une personne ayant sensiblement le même âge. Un étudiant a décidé de faire original et de se mettre en colocation avec une vieille dame. Et pour être vieille, elle l’est sacrément puisqu’elle a tout de même 90 ans ! Linxin, 24 ans, a en effet décidé de vivre avec Colette le temps de ses études. C’est grâce à l’association Ensemble 2 générations que les deux colocataires ont été mis en relation. Une solution très économique pour l’étudiant puisque Colette lui offre une chambre dans son logement en échange de quelques tâches ménagères, services et une présence le soir et le week-end. La vieille dame y trouve aussi son compte puisqu’elle peut compter sur Linxin pour lui venir en aide si jamais elle venait à avoir un problème.
Mais, si l’étudiant chinois a choisi d’opter pour cette solution, c’est bien plus pour son avantage social que financier. Il avait d’abord essayé de vivre tout seul dans un studio mais il s’est très vite rendu compte que ce n’était pas fait pour lui. Il vivait très mal la solitude, d’autant qu’il ne pouvait communiquer que très peu avec sa famille. Colette l’a très bien accueilli et a même organisé une petite fête avec les voisins à son arrivée. Une solution qui semble donc très bien convenir aux colocataires mais, pas sûr que tous les étudiants seraient prêts à faire de même. Disons que niveau vie sociale, on imagine bien que Linxin ne doit pas faire souvent la tournée des bars. Et vous, est-ce que vous pourriez vous mettre en colocation avec une personne âgée ?

Crédit : Letudiant.fr, leboncolocataire.fr

Insolite : En colocation avec une mamie de 90 ans !

mardi 21 juillet 2015

Colocation catholique : un succès pas croyable

Depuis trois ans, le diocèse de Tarbes met à disposition des chambres pour les étudiants catholiques. À la rentrée, c'est une nouvelle famille qui encadrera cette coloc pas tout à fait comme les autres.
La rentrée se prépare déjà à la maison Saint-Paul à Tarbes. Lancée il y a trois ans, la colocation catholique séduit de plus en plus.
«Le concept reste le même qu'une colocation classique. Sauf qu'ici, les étudiants ne se connaissent pas au début et une famille est là pour les soutenir», affirme sœur Monica. «Ils doivent respecter trois piliers : le travail, la vie en communauté et le côté spirituel.»
Au fil des ans, cette colocation accueille des jeunes venus de toute la région. C'est le cas de Guyonne, étudiante à l'Enit et originaire de Lot-et-Garonne : «J'ai vu une annonce sur le site du diocèse et je suis rentrée en contact avec la famille qui encadre. Ça m'a convaincue en quelques minutes !»
Et la jeune fille raconte qu'une vraie complicité s'est installée entre des étudiants : «On mangeait tous les soirs ensemble. On faisait les courses pour tout le monde, personne n'avait de compartiments dans le réfrigérateur. Nous avons même créé des sweats en l'honneur de la coloc, avec une phrase de Mère Teresa».
Mais cette année, la grande nouveauté, c'est l'arrivée d'une nouvelle famille à la Maison Saint-Paul.
«Nous venons de Dordogne, avec mon mari et nos cinq enfants», raconte Aude, la nouvelle accompagnatrice. «Notre mission sera d'être présents si quelque chose ne va pas. Il y a un côté rassurant, que ce soit pour les parents ou les étudiants. S'ils ont un coup de blues, ils savent qu'ils peuvent venir nous voir.»
Et sœur Monica de rajouter : «Ce n'est pas l'internat ! Ils sont libres de bouger quand ils le souhaitent. Notre rôle est de les accompagner dans des missions d'ordre spirituel».
Si vous souhaitez intégrer la colocation, rendez-vous sur www.catolique65.fr Mais dépêchez-vous car trois étudiants ont déjà reconduit leur bail pour la rentrée !

La colocation concerne à 52,4% des étudiants, à 46,7% des actifs et à 0,9% des retraités. (auremar/shutterstock.com)

(Relaxnews) - Un loyer en colocation revenait en moyenne à 450 euros en France au 2e trimestre 2015, soit une augmentation de 2,27% par rapport à la même époque en 2014.
Paris est sans surprise la grande ville qui affiche les prix les plus élevés du marché, avec une moyenne à 562 euros. On note également de fortes hausses, comme à Marseille (6,39%) ou Toulouse (2,44%).
Ce sont les agences immobilières qui demandent les loyers les plus élevés en moyenne (496 euros), suivis des colocataires (456 euros) et des propriétaires (434 euros).
Toujours au 2e trimestre 2015, la colocation concerne à 52,4% des étudiants, à 46,7% des actifs et à 0,9% des retraités. Au total, 78,13% des personnes vivant en colocation en France ont moins de 30 ans.

lundi 20 juillet 2015

L’assurance en colocation: comment ça marche ?

Vous êtes à la recherche d’un logement dans une grande agglomération ? Le fait de se mettre en colocation pourrait vous intéresser. Non seulement la colocation met à terme la solitude, mais elle permet également de réduire les frais liés au logement. Certes, que vous soyez locataire ou colocataire, souscrire à une assurance est toujours nécessaire.

Les intérêts de se mettre en colocation
Si la colocation prend de plus en plus d’ampleur aujourd’hui c’est parce que trouver un logement dans une grande ville n’est pas aussi simple. Les propriétaires ont tendance à pratiquer des loyers élevés. La seule solution efficace est donc de se mettre en colocation. Nombreux sont en effet les avantages de ce mode d’habitation partagé. Le plus intéressant réside bien évidemment dans le montant du loyer. On paye moins, pourtant on bénéficie d’un vaste espace. Et ce n’est pas que le loyer qui est divisé, mais tout un budget. Vous ne seriez plus le seul à prendre en charge des factures, des frais de locations, ou des dépenses exceptionnelles. Tous ces frais sont généralement à se répartir entre colocataires. En colocation, les procédures se voient également simplifiées. Plus besoin de présenter différents documents : fiches de paye, copies de son passeport… Une simple rencontre avec les colocataires suffit pour déterminer si la cohabitation est envisageable. Attention toutefois, cela ne dispense pas de la souscription d’une assurance.
L’importance de souscrire une assurance en colocation
Il est important d’assurer un logement en colocation. Souscrire une assurance est une obligation avant même la signature d’un contrat colocation. Si vous êtes un colocataire, vous devriez être assuré au moins pour les risques locatifs (incendie, explosion, dégâts des eaux). Pour cela, souscrire une assurance multirisque habitation s’annonce primordiale. Cette convention indemnise sinon le propriétaire contre les dommages subis par son bien en cas de sinistre. Cependant, il faut savoir que le contrat d’assurance dépend du nombre de colocataires. Ainsi, si vous êtes deux partager votre logement, un seul contrat d’assurance sera admis. Le titulaire du contrat devra tout de même signaler à son assureur la présence et le nom du colocataire. À partir de trois colocataires, les assureurs réclament un contrat d’assurance multirisque Co signé par chacun des occupants. En ce qui concerne les garanties, chaque colocataire verra sa responsabilité civile couverte lors de la présentation d’un contrat d’assurance. Avec une assurance multirisque habitation, l’ensemble des biens mobiliers du logement sera également protégé. Cette assurance protège non seulement la responsabilité civile des colocataires, mais les protège également contre l’ensemble des autres risques encourus (vol, bris de glace, dégât des eaux…)
Cependant, afin d’éviter les conflits entre assurances en cas de sinistre litigieux, il serait plus avantageux de s’assurer ensemble chez le même assureur. 

samedi 18 juillet 2015

Une demande de colocation accrue chez les 40 ans et plus

La colocation est un phénomène très répandu chez les jeunes en quête de logements abordables durant leurs études ou tout simplement pour acquérir de l’autonomie. Depuis 2012, une autre catégorie de colocataires est apparue et semble défier toutes les statistiques. Ce sont les personnes de plus de 40 ans dont l’effectif, selon appartager.com (un site pionnier dans la colocation), a augmenté de 43 % en 2 ans.
Une répercussion de la crise immobilière
Le prix du loyer est la principale raison qui pousse les Français à se loger en colocation. Cela touche généralement les 18/25 ans n’ayant pas les moyens de louer un studio de 800 € (en moyenne à Paris). La colocation leur permet d’abaisser le montant de leur loyer. Les plus de 40 ans saisissent eux aussi cette opportunité qui réduit leur loyer de 200 à 300 €, ce qui est très avantageux en ces temps de crise.
Selon le site incontournable appartager.com, le nombre des « quadras » en demande de colocation a augmenté entre 2012 et 2014, avec un taux significatif de 43 %. Fanny Dolo, la responsable du développement du site appartager.com, a confirmé que cette invasion résulte de la flambée des loyers dans les grandes villes. Elle a également ajouté une autre raison inhabituelle : celle d’avoir une adresse dans une grande ville la semaine pour rechercher du travail et rentrer chez soi le week-end. Cela permet en effet d’augmenter ses chances d’embauche auprès des recruteurs.
Les autres raisons évidentes
La forte demande de colocation peut aussi être due à d’autres raisons spécifiques : licenciement, divorce, etc. Des situations qui engendrent inévitablement une baisse de revenus, et donc la difficulté à s’acquitter de loyers « normaux ».
La colocation est ainsi devenue un refuge, un petit recul avant un nouveau départ, notamment pour les salariés en CDD qui espèrent un CDI. En effet, une colocation est préférable pour eux dans l’attente d’une embauche future.
En mars 2014, une enquête du CSA a révélé qu’un Français sur 6 a déjà eu recours à la colocation. Cette situation est d’ailleurs cadrée par de nombreuses réglementations, notamment en termes d’assurance habitation. En effet, il est impératif de posséder une assurance habitation pour un logement en colocation. Les colocataires ont l’obligation de la justifier auprès du propriétaire. Le minimum requis est un contrat d’assurance habitation contre les risques locatifs incluant l’incendie, le dégât des eaux, etc.

GNC réinvente la colocation

Créé en 2014, GNC  (Groupe National Colocation) est une start-up de services dans l’immobilier résidentiel s'adressant autant à une population croissante en demande d’habitat partagé, qu’aux investisseurs et acteurs de l’immobilier en recherche de concepts pionniers.
Concepteur-architecte, créateur de projet (assistant technique, co-AMO et AMO), gestionnaire ou exploitant de colocations pour jeunes actifs, le profil de cette start-up est complet. C'est en vertu de cela qu’elle a été retenue dans le cadre de  "Réinventer Paris".
Pour répondre à cette tendance de fond de la colocation dans toutes les sphères du quotidien, GNC cherche aujourd’hui à s’associer à des promoteurs innovants, et à piloter des projets immobiliers pour le compte d’investisseurs en neuf ou en restructuration/ rénovation. Avec pour objectif majeur d'offrir un mode d’habitat nouveau, privilégiant le confort de vie et l’épanouissement social, aux différentes générations de métropolitains en demande.
Afin de déployer cette nouvelle offre de logement, GNC collabore avec de grands employeurs éprouvant des difficultés à recruter de jeunes actifs, des investisseurs et bailleurs institutionnels ou privés souhaitant dynamiser leur portefeuille d’actifs résidentiel et l’aligner sur l’attente locative actuelle, des promoteurs immobiliers cherchant à répondre à la diversité de la demande ou encore des décideurs et acteurs de la mutation urbaine, qu’ils soient politiques, urbanistes, aménageurs, ou architectes…

mercredi 15 juillet 2015

Vous cherchez à habiter sur Paris mais vous angoissez à l'idée de trouver une coloc' ?! Pas de panique MCE a testé pour vous le Jeudi de la coloc' !

Tu rêves de vivre une colocation comme Friends, How I met your mother, ou alors The Big Bang Thérory, mais tu n’arrives à pas t’arranger avec tes amis pour faire un coloc ? Nous avons trouvez LA solution à ton problème !
Trouvez votre colocataire devant un apéro avec « Les jeudis de la Coloc »
Cette semaine, MCE a testé les jeudis de la coloc. Un concept sympa et original pour trouver la colocation de vos rêves!
Les jeudis de la coloc c’est un apéro qui a lieu tous les premiers jeudi du mois au bar Baron (2ème arrondissement de Paris). Un moyen convivial et amusant donc, pour trouver le colocataire dont vous avez toujours rêvé. Le concept est simple, dès votre arrivée on vous collera un badge avec votre nom dessus et ce que vous recherchez. Un badge bleu si vous cherchez une colocation et un badge rouge si vous cherchez un colocataire. Les bénévoles vous donneront ensuite un formulaire à remplir selon vos critères: loyer maximum, lieux recherchés, types de demande… un papier que vous irez tout droit coller sur le « murs des annonces » !
Que vous ayez 18, 30, 50 ans ou plus, les jeudis de la coloc concernent tout le monde !Il s’agit seulement de rencontrer son colocataire idéal, une sorte de speed-dating de la colocation !
Quelques renseignements sur l’encadrement des loyers à Paris
Petite astuce avant de se lancer dans la location d’un appartement. Il faut savoir que dès le 1er août les loyers à Paris seront plafonnés. En effet, le prix d’un loyer maximum sera calculé selon plusieurs critères: quartier, le nombre de pièce, la date de construction et si l’appartement est meublé ou non ! Ce qui au final fait 80 quartiers, 14 secteurs donc 448 prix différents !
L’infographie (ci-dessous) créée par autroisieme.com, vous révèle quelques conseils pour trouver un appartement pas trop cher et selon vos critères. Par exemple, pour un studio de 18m2 au Trocadéro il faudra débourser 646 euros par mois et 592 euros si vous souhaitez vivre vers Bastille..

lundi 13 juillet 2015

Une colocation artistique

Une cinquantaine d’artistes dans un lieu mythique. Depuis lundi dernier et pour ces deux prochains mois, les Fours à chaux à St-Ursanne servent de lieu de création. Le projet FAC a été mandaté par l’association ARCOS qui vise à encourager l’art contemporain. Ces artistes viennent de la région mais également des quatre coins de la planète. Plusieurs disciplines sont représentées comme les arts visuels, le travail de son, l’écriture ou encore la danse. Une quinzaine de personnes vont se succéder toutes les deux semaines pour travailler sur leur projet. Cette colocation permet une certaine émulation. Des collaborations se nouent entre les différents créatifs.
Le public est invité à pousser la porte des Fours à chaux tous les jeudis et vendredis après-midi de 15h à 20h, ainsi qu’en journée les samedis et dimanches de 10h à 18h. Les curieux découvriront l’évolution de la création et pourront s’entretenir directement avec les artistes. Cette résidence a pour but « de passer d’une logique de montrer une œuvre finie vers une démarche de travail artistique », selon Noémie Merçay, une des responsables. A la fin de chaque résidence, une soirée est organisée pour présenter le travail accompli. La première a lieu samedi, puis le 1er août, le 14 août et le 29 août. /ncp

NANCY : MYLÈNE ET ELOÏSE, POULES URBAINES

En plein centre-ville de Nancy, trois poules ont rejoint une colocation soucieuse de réduire ses déchets. Rencontre avec cette communauté citadine aux petits soins de ses nouveaux animaux de compagnie
Nancy. Les résidents de ce quartier du centre-ville se réveillent depuis peu au son d’un caquètement diffus…
Des poules en plein centre-ville ? Ce n’est plus une rareté. Eloïse la blanche, Jack la noire et Mylène la rousse ont rejoint il y a huit mois la cour-jardin de cette petite communauté.
Huit étudiants, moyenne d’âge 23 ans, pour s’occuper de trois poulettes achetées cinq euros pièce, « sur un site de petites annonces en ligne », explique Michel l’un des colocataires.
Plus qu’un effet de mode, pour cette génération naturellement soucieuse de son empreinte environnementale, le choix de ces omnivores broyeuses de déchets a été évident. Et si la tendance des poules en ville a débarqué en France il y a quelques années déjà des côtes californiennes, la petite communauté n’est pas très éloignée de cet art de vivre…
Peu de bruit, peu d’odeurs
Ici, le rez-de-chaussée et le premier étage de l’immeuble sont dédiés aux pièces communes (cuisine, salon, séjour…) et les chambres individuelles réparties plus haut. Outre la réduction des déchets, « Nous recyclons beaucoup, sommes meublés de récup et nous récupérons des fruits et légumes en fin de marché, tour à tour avec d’autres coloc’s », explique Claudine qui confie être en quelque sorte « responsable » des gallinacées dans la maison. « Je m’en occupe beaucoup, par ailleurs étant fille d’agriculteurs, j’approvisionne le poulailler en grain », confie la jeune fille.
Trois œufs par jour
Les poules ont trouvé refuge dans un ancien cabanon en fond de cour, profitent d’un enclos dans le jardin et s’autorisent quelques fugues pour aller picorer dans le lombricomposteur de la maison. Et le bruit dans tout ça ? « Nous n’avons eu aucune plainte des voisins, d’ailleurs le soir à la tombée du soleil les poules vont se coucher toutes seules », explique Michel qui se félicite d’avoir réussi à éduquer ses protégées. « Ma chambre donne sur la cour. Or les poules caquettent un peu vers sept heures le matin (juste après la ponte, N.D.L.R.). J’ai donc eu le réflexe de jeter quelque chose par la fenêtre pour les faire taire. Au bout de quelques jours elles ont intégré le message et désormais il suffit qu’elles entendent ma fenêtre s’ouvrir le matin pour qu’elles cessent de faire du bruit ».
Pas plus de problèmes d’odeurs que de nuisances sonores apparemment. Pour Marie, qui a récemment rejoint le groupe, « la crainte des odeurs de fiente m’a fait hésiter à rejoindre la colloc’ », explique la jeune fille. Les poules, n’ont pour autant pas accès à la partie bétonnée de la cour, « du coup nous n’avons pas d’odeurs fortes, car les déjections sont mélangées à la terre », ajoute Claudine.
Reste le trésor quotidien que livrent les cocottes, « trois œufs par jour en moyenne », ce qui ne suffit pas à nourrir la communauté en protéines mais ravit Marie car « ces œufs sont très différents de ceux du commerce. Plus goûteux, avec un jaune bien plus gros que les autres ! ».
Choyées par tous les habitants de l’immeuble, Eloïse, Jack et Mylène croulent de surcroît sous les câlins.
Quant à leur sort, Michel est formel : « Nous y sommes bien trop attachés pour les manger ! »

dimanche 12 juillet 2015

Colocatère à Lille : l’agence de colocation «haut de gamme» et sans frais

Spécialisée dans la location partagée, l’agence Colocatère propose des maisons entièrement renovées à cet effet. Après Lille, puis Paris, Nancy et Reims, l’agence veut poursuivre son développement dans toutes les grandes villes de France.
« On a énormément de demandes depuis fin mai. » Des requêtes en provenance des étudiants, cherchant à se loger pour la rentrée… en colocation. Et c’est là que l’agence Colocatère intervient. « Nous avons plus de 250 chambres à Lille et dans ses environs, réparties dans 55 maisons », dénombre Grégory Gantois, conseiller clientèle. Les avantages de la colocation : un loyer plus attrayant, des expériences à partager avec d’autres sous un même toit, et un plus grand espace de vie entre les murs. De plus, « toutes nos maisons ont été réaménagées à neuf avec cuisines entièrement équipées et des salles de bains individuelles dans les chambres. Il y a même des salles de sport dans certaines colocations », décrit la jeune entreprise (lancée il y a 4 ans).
Aucun frais d’agence
Dans son catalogue, les habitations proposées vont de 80 à 200 m2 et comportent 3 à 9 chambres. Avec des prix variant de 250 à 575 € la chambre (charges et wifi compris). Mais, surtout, Colocatère ne prend aucun frais d’agence. Son astuce pour y parvenir : « Nous proposons à des acheteurs d’investir dans des maisons à louer, on cherche pour eux et on fait les travaux… puis nous prenons une commission sur leurs loyers », explique Grégory Gantois. Quant aux colocataires, étudiants ou jeunes actifs principalement, ils sont orientés vers ce qui pourrait leur convenir au mieux : « On essaie de regrouper les gens par tranche d’âge ou par activité. Certains habitants nous demandent de leur présenter leur futur colocataire, ou font parfois eux-mêmes les visites. »

samedi 11 juillet 2015

Les exclus de l'encadrement des loyers montent au front

Les exclus de l'encadrement des loyers montent au front
Logement. Deux recours sont déposés aujourd'hui contre l'Etat par des locataires de province ou de banlieue parisienne s'estimant lésés par l'encadrement des loyers, qui n'entre en vigueur que dans la capitale.
A partir du 1er août, les loyers des appartements parisiens seront encadrés selon les prix du marché, par quartier et type de bien. Une mesure que certains locataires voudraient voir appliquée ailleurs que dans la capitale. (LP/Marc Menou.)

vendredi 10 juillet 2015

Les Pétillantes 2 de Didier Fourmy : coloc'senior (roman)

Depuis une petite dizaine d’années, on commence à voir des seniors vivre ensemble en colocation. Peur de la solitude, partage des frais, peur de la maison de retraite, entre-aide, mutualisation des besoins, etc. Les raisons sont aussi nombreuses et variées que les binômes, trios ou quatuors d’ainés qui cohabitent.
En dehors de ces problèmes et de ces craintes, certains seniors, souvent des femmes, souhaitent tout simplement changer de mode de vie et tenter l’aventure à plusieurs dans un autre endroit, au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne ; d’autres ont comme projet de vivre près de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Enfin, pour certains, l’idée est de se rapprocher de toutes commodités et habiter, si possible, en centre-ville.
http://www.colocation-adulte.fr/colocation-a-lille/chambre-a-lille
Ce roman Les Pétillantes 2 de Didier Fourmy (ancien attachée de presse) revient donc, dans ces deux romans, sur cette colocation senior qui commence à entrer dans les mœurs… C’est bien évidemment la suite de Les Pétillantes, premier tome vendu à 30.000 exemplaires et qui vient de sortir en poche chez Pocket. L’histoire, le « pitch » comme on dit de nos jours ? Après avoir, finalement, accepté la présence d’un homme à leurs côtés, d’autres bouleversements vont venir troubler la vie rêvée de ce petit groupe de femmes seules, toutes veuves ou divorcées : leur joyeuse « cohabitation » est menacée !
Les comptes du Patio secret, c’est le nom de leur belle villa, sont dans le rouge ! Il va donc leur falloir trouver des solutions, toutes plus ou moins folkloriques, pour revenir à l’équilibre et surtout trouver de nouvelles « co-locataires » dignes de leur standing. Chacune va réagir selon son tempérament et ses talents cachés pour contribuer à remettre à flots toute l’organisation de leur petit paradis.
« C’est, une fois de plus, une drôle de leçon dans l’art de bien vieillir que nous offrent ces inaltérables seniors, aussi réjouissantes que pétillantes ! » indique l’éditeur Hugo & Cie.

http://www.colocation-adulte.fr/colocation-a-lille/chambre-a-lille

Les seniors en colocation

La colocation est un phénomène bien connu chez les étudiants, mais aussi en plein développement chez les trentenaires qui voient ainsi se multiplier les possibilités d'accéder à des logements plus spacieux ou plus proches des centres-ville, étant donné l'augmentation des loyers. Plus étonnamment, les seniors commencent aussi à surfer sur cette vague… Quelles sont les raisons qui font que la colocation est une vraie solution pour cette tranche d'âge ?
Belle alternative à la maison de retraite ou à l'installation chez les enfants qui n'ont pas toujours les locaux adéquats ni le rythme de vie qui convient, la colocation entre seniors est avant tout une véritable solution à la solitude souvent subie, mais aussi un intéressant projet de vie pour des seniors encore jeunes, dynamiques, à l'espérance de vie en constante augmentation... ce qui n'est pas le cas de leurs revenus ! Peu développée en France, cette pratique l'est beaucoup plus dans certains pays européens comme l'Allemagne ou la Suède, mais aussi aux USA.
Une des différences significatives avec la colocation des plus jeunes réside dans l'engagement des seniors sur le long terme : en effet, là où les étudiants signent un bail pour une ou deux années d'études, les seniors préfèrent s'engager pour plus longtemps : ils en ont les moyens financiers ( une chambre avec espace sanitaire privatif dans une grande maison collective revient au même prix qu'un studio ) et cela correspond plus à leur état d'esprit.
Leurs motivations également sont différentes : la convivialité reste une constante dans les deux tranches d'âge, mais la solidarité est une valeur-phare mise en avant par les seniors qui souhaitent vivre en co-location. Ils luttent ainsi contre l'angoisse de vivre seuls, mais peuvent aussi de cette façon oser franchir le pas pour se lancer dans une nouvelle vie : changer de région, se rapprocher du centre-ville, etc.
Il existe encore peu de retours sur de telles expériences, elles-mêmes encore très limitées, mais les quelques échos recueillis font état d'un ressenti très positif : les personnes concernées disent se sentir à nouveau jeunes, éprouver une véritable solidarité et une écoute toujours possible de la part de leurs co-locataires, qui sont également présents en cas de problème de santé, de partage des tâches, ou tout simplement pour effectuer un bricolage ou rendre un service selon leurs compétences.
Il ne s'agit pas de faire de la colocation entre seniors une solution miracle ni un remède à toutes les défaillances organisationnelles de notre société, mais elle peut être cependant une solution parmi d'autres, qui conviendra à un certain type de personnes, cherchant une façon de vivre originale, tout en étant plus économique et favorisant de plus une véritable ouverture aux autres.

http://www.colocation-adulte.fr/colocation-a-marseille/chambre-a-marseille

Paris : de sa colocation avec Germaine, 95 ans, il a tiré un livre

Paris XIVe, mercredi. De ses deux ans de cohabitation avec Germaine, Mathurin a tiré un livre de souvenirs qu’il dédicacera ce vendredi dans une librairie du XVIe arrondissement.
Mais qu’est-ce qui peut bien inciter un étudiant fraîchement arrivé de province à choisir la « colocation intergénérationnelle » plutôt que l’indépendance ou la colocation entre jeunes ? Inutile de le nier, au départ, c’est par nécessité que Stéphane Audouin, alias Mathurin, s’est tourné vers ce système.
Quand on n’a pas 30 ans, pas d’argent, seulement un diplôme en poche, ce peut être la solution idéale : une chambre au domicile d’une personne âgée en échange d’une présence quotidienne, voire d’un peu d’assistance.
Mathurin a ainsi vécu deux ans chez Germaine, alors âgée de 95 ans. De cette expérience, il a tiré un livre, illustrant avec ses propres dessins des tranches de vie souvent cocasses, jamais mièvres ni trop idéalisées, de la « colocation intergénérationnelle ». Car c’est aussi cela qu’a voulu raconter Mathurin dans « J’habite au troisième âge » (Lemieux, 16 €), un ouvrage qu’il dédicacera ce vendredi dans une librairie du XVIe arrondissement*.
Des moments difficiles
« Je trouvais qu’on montre toujours le binôme idéal dans les médias, avec sorties au cinéma, complicité, joie de vivre, etc., confie celui qui est aujourd’hui directeur artistique dans une société de communication, Mais ce n’est pas toujours ça. Avec Germaine par exemple, une sortie, c’était au mieux un tour de jardin ! Je voulais aussi montrer aux gens tentés par l’expérience qu’il y a des moments supers et des moments tristes, des compromis à faire, qu’il faut pouvoir supporter de voir la personne décliner et supporter la responsabilité morale énorme que nous donne ce contrat. »
Mais la première motivation de Mathurin, lorsqu’il a décidé de rassembler ces « petites scènes que je notais parfois, parce que Germaine avait vraiment de la repartie », c’est « le souvenir ». « Son arrière-petit-fils sera sûrement heureux un jour d’avoir cette trace originale de son aïeule », sourit le jeune homme à qui la vieille dame, disparue à 98 ans, rétorquait en attendant le coiffeur qu’elle n’allait pas se faire une beauté mais « une nécessité ». Elle qui se moquait aussi de la soudaine passion de Mathurin pour le son d’avoine, « ce qu’on donnait aux bêtes quand je travaillais à la ferme ! »
Source : Le Parisien - 16/04/2014

La colocation, mode de vie en pleine expansion

Face à la hausse importante du prix des locations au Luxembourg, les jeunes travailleurs célibataires ont de plus en plus recours à la colocation. Rien que sur le site de référence en la matière, plus de 200 colocations cherchent un nouveau colocataire en permanence. Les étudiants ne sont plus les seuls à avoir recours à ce mode d’habitation. Il devient courant chez les jeunes résidents qui n’ont pas encore fondé une famille. Mais ceux qui font exploser la demande, «ce sont les stagiaires», note Carole Caspari, vice-présidente de la Chambre de l’immobilier, spécialisée sur le créneau.
«Les grandes entreprises, comme les cabinets d’audit, demandent à rencontrer les stagiaires sur place, et ne se contentent plus d’embaucher sur base de candidatures en ligne», explique-t-elle.Cette nouvelle clientèle a besoin d’une location pour quelques mois à un prix raisonnable.
«Il faut qu’ils puissent tout trouver sur place en arrivant: mobilier, linge de lit, connexion wi-fi, etc. Et qu’ils n’aient plus qu’à récupérer la clé». Plus de 1 000 stagiaires, professionnels et expatriés, sont ainsi logés par année via les immobilières. La colocation «à la sauvage», qui se faisait à l’insu des propriétaires, tend donc à disparaître. Même si ces derniers sont encore «circonspects» face à la colocation. «Mais ils y viennent», conclut Carole Caspari.

Colocation : la solidarité des locataires précisée par la loi Macron

Un amendement au projet de loi Macron prévoit de ne pas appliquer les dispositions de la loi Alur sur les colocations, notamment celles relatives à la solidarité financière entre les colocataires, aux contrats de location en cours.
La loi Alur (Accès au logement et urbanisme rénové) du 24 mars 2014 contient un certain nombre de dispositions qui modifient le régime juridique applicable aux colocations.
L’une d'elles prévoit de réduire le délai pendant lequel le locataire qui quitte le logement peut rester tenu au paiement du loyer et des charges, solidairement avec les locataires restés en place, après son départ.
La plupart des baux d'habitation comporte en effet une clause de solidarité entre les locataires en titre. Ainsi, lorsque l'un d'eux donne congé et quitte le logement, il reste tenu au paiement du loyer et des charges, en cas d'impayés. Une solidarité qui s'éteint en principe à la fin du bail en cours, le bailleur pouvant toutefois réduire cette durée, notamment s'il trouve un remplaçant.
La loi Alur réduit ce délai à six mois maximum après la date d'effet du congé, la solidarité disparaissant automatiquement en cas d'arrivée d'un nouveau colocataire (article 8-1 nouveau de la loi du 6 juillet 1989). Ces dispositions s'appliquent également à la caution du locataire sortant.
Un amendement au projet de loi Macron voté par le Sénat la semaine dernière indique que ces dispositions ne sont pas applicables au contrats de location en cours.
Seuls les colocataires ayant signé leur bail depuis le 27 mars 2014 devraient donc pouvoir s’en prévaloir. Ceux titulaires d’un bail plus ancien, en revanche, non !

« Paris-Barbès-Tel-Aviv »

« Paris-Barbès-Tel-Aviv », écrit conjointement par Benjamin Elharrar et Olivier Sauton, est une pièce grinçante aux effets ravageurs et à l’humour décalé au 10e degré.
Antoine, un jeune Français, blanc, tendance fasciste et raciste se voit dans l’obligation immédiate de trouver deux colocataires afin de conserver son appartement. Il se démène pour trouver une solution. Mais quelle solution ? Un jeune Arabe Karim, suivi d’un jeune juif Jonathan sont candidats. Et Antoine ne peut que les accepter, bon gré, mal gré. Et alors, commence une vie à trois qui se transforme très vite en camp retranché dans lequel chacun affiche et défend ses positions, au détriment de l’autre.
Ils y vont fort, très fort... et ça marche ! L’effet exorcisme fonctionne à souhait : ils vont tellement loin dans les clichés, les préjugés, les poncifs les plus éculés sur les Juifs et les Arabes qui sont tellement énormes dans leurs caricatures qu’on ne peut qu’en rire, se moquer, se questionner et revisiter nos propres croyances, nos propres rejets, nos propres intolérances.
Tout y passe, l’Arabe, qui est français et pas balayeur ni vendeur de kebbab ni terroriste mais ingénieur en informatique, le Juif, qui n’est ni avocat ni médecin, et le bon Français facho. Ils diffèrent sur tout et s’empoignent en permanence autour de l’argent, la religion, la Palestine, Israël, les femmes, le football, la France, la Shoah, le sionisme, le terrorisme, etc. Tout va très vite, les jeux de mots fusent comme des balles de tennis, un coup chacun, des amalgames, quiproquos et stigmatisation outranciers se croisent autour d’une vie en commun explosive…
Grâce à l’impertinence et l’audace de ces jeunes comédiens, Benjamin Elharrar, Hicham Benjoudar et Valentin Giard, la pièce, qui pourrait être une farce méchante et raciste devient, par la force de la dérision, de la réflexion et du rire, un joli moment théâtral caustique et percutant qui répond à la grande question : peut-on rire de tout ? « Oui, à condition d’être tous ensemble… » répondent les comédiens.

Colocation. Qui va payer la taxe d’habitation ?

Vous allez remplir votre déclaration de revenus et déclarer votre adresse de résidence au 1er janvier 2015. Si vous étiez en colocation à cette date, vous allez devoir payer une partie de la taxe d’habitation. Explications.
Qui paie la taxe d’habitation ?
Les propriétaires ou les locataires occupant un logement au 1er janvier, quel que soit le temps passé dans celui-ci. Exemple : si vous étiez colocataire d’un appartement du 1er septembre 2014 au 30 mars 2015, vous n'avez pas payé de taxe d'habitation en 2014 mais vous en payerez une fin 2015.
Dans le cas d’une colocation
Une seule taxe d’habitation est demandée par logement. Il est possible qu’un seul nom figure sur l’avis d’imposition mais tous les locataires au 1er janvier de l’année en cours sont concernés, même s’ils ont quitté le logement depuis. Les noms figurants sur le bail feront foi, seuls les signataires sont donc redevables.
Vous pouvez demander à ce que l’ensemble des occupants (au 1er janvier 2015) figure sur le prochain avis d’imposition mais vous ne recevrez toujours qu’un seul avis de paiement. Vous devez donc vous arranger avec vos colocataires ou anciens colocataires pour partager cette somme. Attention, le règlement doit se faire en une seule fois, l’un d’entre vous devra avancer l’argent.
Comment est-elle calculée ?
L’ensemble des revenus des locataires est pris en compte. Si ceux-ci sont peu élevés, vous bénéficierez peut être d’un dégrèvement ou d’une exonération.
Vous pouvez faire la demande auprès du centre des impôts dont dépend le logement concerné. Celui-ci sera calculé en fonction des revenus (les plafonds à ne pas dépasser).
Et la contribution à l’audiovisuel public ?
Anciennement appelée "redevanche andiovisuelle", elle est demandée avec la taxe d’habitation. Elle doit être payée si au moins un des locataires possède un téléviseur. Son montant est fixe, il ne varie pas en fonction du nombre de postes dans le logement.


Stéphane Audouin, dit Mathurin, a habité entre ses 28 et ses 30 ans chez une nonagénaire

Stéphane Audouin, dit Mathurin, a habité entre ses 28 et ses 30 ans chez une nonagénaire. De cette expérience de colocation intergénérationnelle peu banale, il a tiré un recueil d’anecdotes et d’illustrations, J’habite au troisième âge.
«Moi, vivre avec des personnes âgées? Jamais!». C’est sur ce cri du cœur de Germaine, nonagénaire qui ne se résout pas à aller vivre en maison de retraite, que se termine le recueil d’anecdotes et d’illustrations J’habite au troisième âge de Stéphane Audouin, dit Mathurin. Ce même Mathurin qui a justement habité deux ans chez Germaine, tentant l’expérience de la colocation intergénérationnelle, une solution alternative de logement, de plus en plus répandue chez les jeunes.
Lorsqu’il débarque des Arts décoratifs de Strasbourg pour s’installer en région parisienne à l’occasion d’un stage de fin d’études, en 2008, Mathurin est «muni d’une simple carte d’étudiant». «Sans argent ni logement», il décide alors de se lancer dans la colocation intergénérationnelle et, par le biais d’une association, emménage chez Germaine, 96 ans. Il ne paye aucun loyer, mais doit assurer une présence et rendre des services à sa logeuse/colocataire. Et dans une telle coloc, la vie quotidienne prend souvent des tournants inattendus, drôles et touchants!
Mathurin et Germaine, des colocataires pour le moins inhabituels
Les repas sont autant d’occasions pour Mathurin et Germaine de se retrouver, et parfois de se chamailler. «Germaine attend le week-end avec impatience car je lui fais toujours son plat favori: des frites. Je dresse la table mais elle me demande d’enlever les fourchettes. «Les frites, c’est meilleur avec les doigts», raconte Mathurin. Une autre fois, «pendant le repas, je lui offre un gâteau qui est un peu dur. Elle a du mal à le croquer. Dès que je me retourne, elle le cache dans sa poche de tablier. Plus tard, elle m’offre une crème dessert au goût très douteux. Dès qu’elle a le dos tourné, je le jette à la poubelle».
Le jeune homme prend grand soin de sa logeuse et colocataire: «Le soir, je baisse le son de ma musique au minimum pour que Germaine ne l’entende pas. De son côté, elle monte le son de sa télévision au maximum pour l’entendre». Et se retrouve parfois dans des situations drolatiques: «Germaine se réveille en pleine nuit, elle m’appelle, affolée. “ Je ne peux plus bouger mes jambes, je suis paralysée! ”. “Calmez-vous, j’enlève vos draps et vous allez essayer de bouger vos jambes ”. Je soulève la couverture et découvre que Germaine s’est couchée en enfilant ses deux jambes dans une jambe de son bas de pyjama».
Une cohabitation pas toujours facile
Habiter avec une personne âgée de soixante-dix ans de plus que soi est cependant loin d’être de tout repos. La nonagénaire, qui n’aime pas la solitude, n’hésite pas à insister auprès de Mathurin pour qu’il passe du temps avec elle: «Le matin, Germaine n’aime pas prendre son petit-déjeuner seule. À 5 heures du matin, il faut que je l’accompagne. Un de ses stratagèmes pour me réveiller est d’ouvrir la porte d’entrée. Comme elle grince énormément, je me lève en courant, pensant que Germaine s’apprête à sortir. Depuis que j’ai compris ce petit jeu, je la laisse faire. Elle abandonne au bout de 5 minutes mais pour se venger, elle passe en donnant un grand coup de canne à la porte de ma chambre».
Face à la dépendance de sa colocataire, Mathurin avoue parfois être «à bout de souffle». «Inconsciemment, je reste tard au travail car j’ai l’impression que c’est le seul espace de vie sociale qu’il me reste. Lorsque je rentre, je suis entièrement tourné vers Germaine, je ne peux pas sortir, faire ce que je veux quand je veux. (…) Je ne vis plus pour moi, mais pour faire ce qu’on attend de moi» raconte-t-il. Lorsqu’il finit par s’installer dans un nouveau logement, il avoue avoir l’impression de «recouvrer sa liberté», mais reste fidèle à Germaine en allant la voir fréquemment à l’hôpital où elle passe de plus en plus de temps.
Une expérience riche
«On s’entendait très bien avec Germaine», se souvient Mathurin, aujourd’hui illustrateur et directeur artistique en agence de communication. «On gardait une certaine distance, on avait un respect évident l’un pour l’autre, mais on rigolait facilement ensemble. Elle me racontait des époques que je n’ai pas connues, et moi, je lui faisais découvrir la vie actuelle. Le but était de réimpliquer Germaine dans la société, pour qu’elle sorte de son isolement».
Ces deux ans resteront gravés dans la mémoire de Mathurin. «Je tire un bilan humainement très positif de cette expérience, que je conseille à tout le monde, à condition bien sûr d’être conscient de la responsabilité que ça implique. Je vivrai peut-être de nouveau une telle colocation, mais cette fois du côté de la personne âgée!». Et l’illustrateur de conclure, ému: «Pour moi, c’était important de laisser une trace de Germaine telle qu’elle était. C’était aussi une manière de les remercier, elle et sa famille».
J’habite au troisième âge, Mathurin, Lemieux Éditeur, 2015, 77 pages.

Et si on tentait la colocation ?

Quand on pense à la colocation, l’image qui prédomine est celle d’étudiants vivant en communauté. Pourtant, depuis quelques années, un nouveau modèle se développe en Europe : la colocation entre personnes âgées. Un concept surprenant qui débarque à Nancy, ce mois-ci, sous la houlette de l’association « Un toit partagé ».
« Mutualiser les dépenses et rompre avec la solitude » : ce sont les principaux objectifs de Yohan Blanche, porteur du projet de cette toute jeune association, « Un toit partagé ». Le concept est simple : proposer à des retraités de plus de 55 ans un nouveau mode de vie. Afin de prévenir l'isolement mais aussi la précarité, l'association se propose de créer des collocations dans des maisons adaptées à la vie en communauté mais aussi aux problématiques du vieillissement et de la perte d'autonomie. « On veut créer une offre alternative aux personnes âgées, pour qu'elles aient le choix de vivre comme elles le veulent. Surtout qu'il y a une vraie demande de la part des retraités, qui sont touchés de plein fouet par la précarité et la baisse du pouvoir d'achat », explicite Yohan qui espère mettre en place 6 habitats de ce genre avant la fin de l'année.
« Vivre seul diminue l'espérance de vie »
« C'est ma grand-mère qui m'a donné cette idée de créer des logements partagés entre plusieurs personnes âgées », dévoile avec le sourire ce jeune Nancéien de 27 ans. Après avoir fait des recherches, il découvre que plus de 250 000 seniors vivent déjà en colocation en Allemagne et en Hollande et que ce mode d'habitation explose également dans des pays durement frappés par la crise, comme en Italie et en Espagne. « Et pour cause, partager les frais et dépenses tout en évitant l'isolement a de quoi séduire. Surtout qu'on le sait, vivre seul diminue l'espérance de vie », rajoute-t-il. Mais le rôle de l'association ne se limite pas à mettre en contact des retraités qui souhaitent essayer la colocation, elle a aussi vocation à accompagner les volontaires dans leurs projets personnels et collectifs grâce à des rencontres et des ateliers. Le but : que la cohabitation se passe au mieux mais aussi que chacun s'épanouisse dans son habitat et dans son environnement. « La retraite, ce n'est pas la fin, c'est le début d'une autre vie. Et c'est pour ça qu'on travaille avec l'Office nancéien des personnes âgées (ONPA) afin de proposer des activités aux futurs adhérents de notre association. Car garder des liens sociaux est essentiel pour briser la solitude », précise avec conviction le porteur du projet. Enfin, « Un toit partagé » a également à cœur « d'aider les seniors à préparer leur futur », pour qu'en cas de soucis de santé ou perte d'autonomie, tout soit prêt et adapté.

jeudi 9 juillet 2015

La «coloc pour bien vieillir» débarque en 2016

Vivre en béguinage lance une maison de retraite pas comme les autres à Lourdes, en lieu et place de la Maison des sœurs auxiliatrices. Le projet démarre en septembre 2015.
Vivre chez soi mais avec le risque de l'isolement ou perdre son autonomie en partant en maison de retraite ? Un dilemme auquel les personnes âgées de Lourdes ne seront bientôt plus confrontées. «Le béguinage offre le chaînon manquant entre ces deux choix. C'est la possibilité de vivre chez soi, en s'entraidant», explique Thierry Prédignac, un des associés de Vivre en béguinage. En somme, le béguinage est une colocation pour «bien vieillir». à Lourdes, le projet s'installera rue de Bagnères, dans la Maison des sœurs auxiliatrices. Le réaménagement du lieu commencera en septembre prochain et devrait aboutir en une résidence de 12 appartements au deuxième trimestre 2016.
En attendant la fin des travaux, Thierry Prédignac commence déjà à repérer les membres de cette colocation un peu particulière. «Les personnes doivent être bienveillantes et s'entraider. Elles s'engagent à constituer, en quelque sorte, une nouvelle famille. Les volontaires doivent être solvables, prêts à rédiger une charte de vie commune, dynamiques, pour organiser la vie du béguinage», apprend-il. Déjà, vendredi dernier, pour la première réunion de présentation, une centaine de seniors, «de 55 à 80 ans à l'image des béguinages en fonctionnement», étaient venus se renseigner. Comme Marie-Hélène, attirée par «la dimension spirituelle et créer du lien, plutôt que de rester chacun chez soi». Avec ce succès plus d'un an avant l'ouverture, les places sont chères pour cette colocation à loyer modéré.
La «charte de vie» du béguinage
Le béguinage, c'est une colocation avec un vrai «gouvernement», explique Thierry Prédignac. «Les résidents constituent une association avec un bureau pour animer la vie du lieu : à quel rythme les repas sont pris ensemble, s'il y a des achats communs, une journée portes ouvertes». Une aide extérieure est apportée «toutes les 4 ou 6 semaines pour améliorer la vie communautaire et, parfois, gérer les conflits». Autant de règles qui doivent forger un «noyau solide et un ciment fraternel», souligne Thierry Prédignac.
Alexandre Guérin
La Dépêche